Né à Niort le 23 Mars 1943.

Ancien élève des Beaux Arts d'Angers de 1960 à 1965

Professeur d'Arts Plastiques en Collège de 1968 à 2003.

De 1981 à 1988, animateur d'un atelier de dessin-peinture au centre culturel Georges Brassens à Avrillé ( 49 )

Départ en retraite de l'enseignement en 2003 et reprend ses recherches personnelles en peinture, dessin et gravure sur des thèmes qui lui sont chers :

l'eau et le bois.

 

Expositions:

1979 - Salon annuel de peinture de Sarguemines (57) ►1er prix de la ville

1994 – 19ème Salon de la biennale de Baugé (49)

2004 – Exposition au Cèdre (Saint-Barthélémy d'Anjou) avec

Jean-Luc Deschard.

2010 – 2011 – 2012 – 2013 - Salon des techniques à l'eau d' Avrillé (49)

2013 – 2014 salon de la Doutre à Angers

Originaire du Marais Poitevin, la Venise Verte est sa source d'inspiration.

« Pays des eaux douces et lentes (écrit Ernest Pérochon), si douces, si lentes, chargées de tant de

mystère qu'un batelier solitaire glissant au hasard des Conches sous l'immatérielle confusion du vent, de

la lumière et des feuilles, pourrait s'imaginer qu'il navigue hors du temps, au beau milieu d'un paysage

enchanté »

►Ce Marais (terrain de jeu de son enfance) le fascine littéralement et devient très vite sa principale source d'inspiration. Cet immense champ d'investigation de par sa faune et sa flore,propose en effet à celui qui sait regarder, un fabuleux catalogue de formes extraordinaires . . . formes tantôt précises . . . mais souvent suggérées qui interpellent l'imaginaire (vieilles souches, les fameux « têtards » bordant les conches par exemple) ça ressemble à . . . ça fait penser à . . . les formes à peine esquissées, il les retravaille afin de les rendre lisibles et leur donne ainsi une seconde lecture. En fait il essaie de traduire une petite partie de ce mystère dont parle Ernest Pérochon.

►Ces images un peu particulières, qui sortent tout droit de son inconscient et qu'il ne maîtrise pas toujours, le surprennent souvent, elles sont tantôt symbolistes, surréalistes, fantasmagoriques, où l'influence de certains grands maîtres transparaît en filigrane, tels Bosch, Brueguel, Arcimboldo, Rambrandt ou Goya (graveurs, maîtres de la lumière), l'oeuvre plus récente d'Escher, l'incontournable Dali et les illustrateurs Brian Floud et

Alan Lee. Autant d'oeuvres qui suscitent l'admiration, le respect et imposent surtout une grande modestie.

►La production d'images dessinées, peintes ou gravées correspond en réalité aux rêveries d'un « artisan » passionné de nature, qui cherche avant tout à se faire plaisir. En effet quoi de plus exaltant que de s'inventer de merveilleux voyages dans un monde inconnu que l'on crée de toutes pièces.

► Enfin pour parfaire ce portrait de «pelleteu de nuages», il empreinte volontiers ces vers à Victor Hugo :

« Oui, je suis le rêveur ; je suis le camarade

des petites fleurs d'or du mur qui se dégrade

et l'interlocuteur des arbres et du vent (…..)

je reçois des conseils du lierre et du bleuet. »